Le scénariste et réalisateur de films et de séries télévisées Xavier Berraondo a rejoint l’équipe pédagogique de L’Idem en tant que professeur de scénario. Au cours du premier trimestre de cette année scolaire, il a donné une formation spécifique à l’écriture de scénario aux étudiants de la 4e année d’animation. Pendant deux semaines, les étudiants ont développé le scénario de leurs courts métrages de fin d’études. Ils ont établi une idée claire, défini les personnages et développé une structure solide pour commencer à travailler sur le plan visuel.

¿Comment l’atelier s’est-il développé ?

Dans le premier cours, j’ai demandé qui était intéressé à faire partie des équipes de script pour les courts métrages et six volontaires ont levé la main. À la fin de la session le même jour, 26 personnes voulaient faire partie des équipes. À partir de ce moment-là, les choses sont allées de mieux en mieux. Pour résumer cette expérience, je dirais que je suis vraiment impressionnée et satisfaite de l’enthousiasme et de la créativité dont font preuve les étudiants.

Comment s’est déroulé le travail initial sur le scénario du court-métrage d’animation en 2D ?

L’idée initiale du court-métrage sur les croissants était séduisante et déjà assez développée, mais il lui manquait un paradigme plus profond. Une fois qu’ils ont trouvé et fixé cette idée comme force motrice du court-métrage, l’histoire que raconte « Burned out » a pris une intensité imparable.

Et dans le cas du court-métrage d’animation 3D ?

La plus grande difficulté de ce court-métrage était de raconter une histoire en 1 minute. Moins vous avez de temps pour présenter les personnages, mettre en place le conflit déclencheur, entraîner les protagonistes dans les montagnes russes de l’aventure et résoudre l’histoire dans le dénouement, plus le défi est difficile à relever. Je pense que « Sam’s Birthday » a cette capacité de synthétiser et de faire exploser la charge explosive de l’histoire. Et laissez au public suffisamment d’indices pour qu’il puisse imaginer tout ce que vous ne lui avez pas dit pendant ces quelques minutes.

Cette année, les étudiants en dernière année d’animation vont réaliser un troisième court-métrage. Comment s’est déroulé le travail initial sur le scénario dans ce cas ?

La principale difficulté était de raconter une histoire avec pratiquement aucune animation ? Mais une fois qu’il a été pris en compte, « Rêveries » a pris son envol et est devenu une belle histoire pleine de messages et de symboles.

Pour finir, que recommanderiez-vous aux étudiants pour leur court-métrage de fin d’études ?

Ils devraient sauter dans la piscine avec leur histoire… sans craindre qu’il n’y ait pas d’eau. Ils doivent être convaincus que la piscine s’est suffisamment remplie d’eau pendant les trois années qu’ils ont laissées derrière eux. L’eau de la piscine représente toute la formation théorique et technique qui leur a été dispensée jusqu’à présent par le corps enseignant de L’Idem. Le moment est venu de mettre en pratique toutes ces connaissances et de les concrétiser dans leurs courts métrages. L’heure est venue de passer le diplôme d’artiste.